Histoire

L'anecdote historique : gros plan sur l'Exo 7

Depuis 2010, l’Exo 7, discothèque et salle de concert mythique de la place des Chartreux, a fermé ses portes. Elle reste malgré tout gravée dans les mémoires. Pendant 25 ans, près de 1 000 concerts y ont été organisés.

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Depuis 2010, l’Exo 7, discothèque et salle de concert mythique de la place des Chartreux, a fermé ses portes. Elle reste malgré tout gravée dans les mémoires. Pendant 25 ans, près de 1 000 concerts y ont été organisés.

Figurez-vous que l’Exo 7, situé au 13 place des Chartreux, n’a pas toujours été une salle de concert ni une boîte de nuit.

En 1953, il s’agissait du cinéma Le Chartreux.

En 1979, l’établissement laisse place à une salle de concert, le Studio 44 pouvant accueillir 840 spectateurs et étant équipée d’une scène de 14 mètres par 4. Des artistes tels que Nino Ferrer ou Iggy Pop s’y produisent.

4 ans plus tard, en 1983, Jacques Hupin, directeur d’Agora Spectacles, est le nouveau propriétaire et crée l’Exo 7.

Pour symboliser sa politique tarifaire abordable, le nom reprend le préfixe de l’adjectif "exonéré". En semaine, des soirées étudiantes et des concerts sont organisés.

Le samedi, le lieu se transforme en discothèque de 23h30 à 5h. L’Exo 7 programme Noir Désir, Jeff Buckley, Jean-Louis Aubert, Indochine, The Clash, Daft Punk...

Avec le Zénith, elle est l’une des seules salles à proposer une programmation de musiques actuelles. La petite salle mythique, devenue vétuste, ferme ses portes avec l’ouverture du 106 en 2010. La célèbre enseigne rouge et bleu a été démontée : trop mythique, trop convoitée, elle aurait pu être volée, mais elle est conservée précieusement au centre technique municipal en attendant de lui trouver un nouvel emplacement.

Après des travaux de désamiantage, le bâtiment est actuellement en cours de démolition. La Ville réfléchit au devenir du site.

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