Histoire

Une ville contemporaine

L'existence de Petit-Quevilly remonte au Xe siècle, mais c'est au cours du XXe siècle que la forme de la ville change profondément, après avoir connu un fort développement industriel.

Architecture contemporaine

Le XXe siècle aura plus que tout autre modifié la forme et la physionomie de la ville. Parmi, les différents types d’architectures symbolisant tous les courants de ce siècle innovant, il faut citer :

  • l’église Saint-Antoine de Padoue, œuvre de l’architecte Pierre Chirol, construite entre 1913 et 1922, inspirée de l’usine la Foudre construite en 1846 ;
  • La cité des Maréchaux, des petites maisons ouvrières en brique et silex construites durant la Première guerre mondiale pour le compte de l’usine Maletra ;
  • L’école maternelle Gérard Philipe, édifiée en 1960 ;
  • Le quartier Saint-Julien et ses immeubles caractéristiques de l’urbanisme et de l’architecture des années 1960 ;
  • Le quartier de la Piscine (anciennement Nobel) qui se développe sur l’ancienne friche industrielle Nobel-Bozel à partir de 1973 ;
  • Le lycée Elisa Lemonnier en 1993, là encore construit sur l’ancienne friche de l’usine Eclair-Prestil fermée en 1989 ;
  • L’atelier-dépôt du Métrobus mis en service en 1994 ;
  • La bibliothèque François-Truffaut, réalisée en 1994 par Catherine Bizouard et François Pin, où le bois d’Iroko et les grands vitrages dominent le bâtiment inauguré en 1994 ;
  • La station d’épuration des eaux Emeraude, reliée au réseau d’assainissement en 1997, est équipée de passerelles permettant une vision panoramique du site ;
  • Le collège Denis-Diderot, entièrement reconstruit en 2000, qui s’intègre parfaitement à son environnement constitué d’une chapelle du XIIe siècle et d’un quartier édifié dans les années 1960.

Le "1% artistique" dans les établissements scolaires

Entre 1951 et les années 1970, la création artistique est encouragée en France par le biais de la commande publique qui favorise la mise en place d’ouvres d’art dans les établissements scolaires.

Votée en 1951, la loi dite du « 1% artistique » est un dispositif financier qui consacre un pour cent du montant des travaux de construction, d’extension ou de réhabilitation d’un bâtiment scolaire à la commande ou à l’acquisition d’une ou de plusieurs œuvres d’art. Celles-ci doivent avoir été spécialement conçues par un artiste vivant pour prendre place dans le bâtiment ou ses abords immédiats.

Confrontée à une importante augmentation de sa population scolaire, la ville de Petit-Quevilly doit se doter en l’espace d’une trentaine d’années de neuf écoles maternelles et primaires supplémentaires, de deux collèges et d’un lycée technique. Entre 1955 et 1975, ce sont autant d’œuvre d’art à être commandée à des artistes majoritairement locaux comme Roger Tolmer, Robert Delandre, Georges Breuil ou Gérard Gosselin.